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Le Parlement étant divisé en trois blocs, il faudra peut-être des semaines aux députés d’un système généralement conflictuel pour former des coalitions.

Pendant plus de 50 ans, à chaque élection parlementaire en France , les électeurs savaient dès le lendemain quel parti serait au gouvernement et avec quel programme politique.

Cette fois, c’est différent. Après qu’Emmanuel Macron a convoqué des élections anticipées surprises et après la campagne la plus courte de l’histoire moderne, les Français ont fait preuve d’une spectaculaire ruée vers les votes tactiques pour contenir une vague de soutiens d’extrême droite . Le paysage politique qui en résulte est divisé et le résultat est compliqué. Macron aura besoin de temps pour laisser la poussière retomber, a déclaré son entourage.

Une alliance de partis de gauche , le Nouveau Front populaire, a surpris les sondages en arrivant en tête avec un résultat solide de 182 sièges. Mais il est loin d’avoir atteint la majorité absolue de 289 sièges qui lui permettrait de former instantanément un gouvernement. Cela signifie que la deuxième économie de la zone euro, qui est aussi la première puissance militaire de l’UE, entre dans une période d’incertitude sans feuille de route claire, à moins de trois semaines de l’accueil des Jeux olympiques.

Il faudra peut-être des semaines de dialogue et de constitution d’une coalition pour former un gouvernement et un Premier ministre. Mais la France, dotée d’un président puissant et d’un système politique conflictuel où les partis se retrouvent dans des impasses violentes, n’a pas une tradition récente de constitution de coalitions.

Le Parlement français est aujourd’hui divisé en trois blocs. Le Nouveau Front populaire, qui a pris Macron et l’opposition de court en s’unissant rapidement et efficacement il y a quatre semaines pour contrer l’extrême droite, est en tête. Il s’agit d’un groupe arc-en-ciel qui, au Parlement, s’étendra de la gauche très marquée, La France insoumise (LFI), qui détient le plus grand nombre de sièges (74), aux Verts, qui ont augmenté leur nombre de sièges à 28, jusqu’au Parti socialiste, plus centriste, qui a considérablement augmenté le sien à 59 sièges.

Le manifeste politique délibérément strident de la large alliance de gauche comprenait le plafonnement des prix des biens essentiels tels que le carburant et la nourriture, l’augmentation du salaire minimum, l’annulation de l’augmentation de l’âge de la retraite à 64 ans par Macron et l’imposition d’un impôt sur la fortune.

Le parti a pris soin de ne pas mettre en avant un seul leader pendant la campagne. Jean-Luc Mélenchon , l’ancien dirigeant de gauche et orateur enflammé qui a fondé LFI, a régulièrement fait des apparitions à la télévision pendant la campagne. Mais à chaque fois, les autres partis de l’alliance ont soigneusement précisé qu’il n’était pas aux commandes et qu’il n’était pas nécessairement leur choix pour le poste de Premier ministre.

La cheffe de file des Verts, Marine Tondelier , a appelé lundi à proposer un consensus rassurant au poste de Premier ministre. On ne sait pas encore comment les partis de gauche choisiront leur chef de file, ni qui il pourrait être.

Le groupe centriste de Macron a terminé deuxième avec 168 sièges, à seulement 14 sièges du Nouveau Front populaire. Les centristes, qui étaient auparavant au gouvernement, ont perdu 80 sièges en raison de la colère et du rejet manifestes des électeurs envers Macron. Mais l’entourage du président a immédiatement souligné que, même s’ils étaient en nombre réduit, ils étaient toujours en lice.

Le Rassemblement national (RN) de Marine Le Pen et ses alliés, parti d’extrême droite anti-immigration, sont repoussés à la troisième place avec 143 sièges, un record.

Le principal enseignement du dernier tour de l’élection est la force renouvelée de la tradition française connue sous le nom de « front républicain », dans laquelle les électeurs de tous horizons se regroupent dans un vote tactique pour contenir l’extrême droite.

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« Ici, c’est le paradis, tout le monde mange les pieds dans l’eau, et d’un coup on a vu des policiers débarquer un soir, sans raison, on en a même plaisanté. » Sylvine Eckert n’en revient toujours pas. Se pensant protéger de tout ou presque sur l’île paradisiaque de Koh Phangan, en Thaïlande, où elle passe des vacances, cette Française s’est retrouvée malgré elle au milieu d’un terrible fait divers qui, de par ses protagonistes, fait les gros titres en Espagne.

Daniel Sancho, 29 ans, cuisinier de métier, mais surtout fils de l’acteur Rodolfo Sancho, véritable star du petit écran dans la péninsule ibérique, a avoué avoir assassiné et démembré Edwin Arrieta Arteaga, un citoyen colombien de 44 ans, chirurgien plasticien réputé qui travaillait entre la Colombie et le Chili.

Des morceaux de corps, dont notamment des hanches et des cuisses, ont été découvertes jeudi dernier dans une décharge. Le suspect, a reconnu l’avoir assassiné. Pourquoi ? S’il nie toute relation amoureuse avec la victime, il assure qu’il était devenu « son otage », un « prisonnier d’une cage de verre » et que « cela avait détruit sa relation avec sa petite amie ».

Selon la version des faits du suspect, la mort du Colombien serait accidentelle. La victime se serait heurtée la tête contre la baignoire au cours d’une lutte entre les deux hommes, a révélé Telecinco. Le chef de la police de Koh Phangan, Panya Niratimanon, a précisé que « la victime et le suspect se connaissaient avant la Thaïlande » et que l’enquête se poursuivait, notamment la piste du crime passionnel. La police a également fouillé une chambre d’hôtel où elle pense que le meurtre a eu lieu.

Une agitation inédite pour cette petite île « où il ne se passe jamais rien », nous confie Sylvine. Cette touriste française a assisté de manière impromptue à l’enquête lors de son séjour dans la baie où s’est joué le drame, davantage connue pour abriter les fameuses « Full Moon parties ». Dès le lendemain du débarquement des forces de l’ordre dans l’hôtel, Sylvine et sa famille comprennent par voie de presse que la police locale n’est pas venue pour une visite de courtoisie.

Témoin de la reconstitution

Dans les jours qui suivent, l’agitation ne faiblit pas.

Les Français venus profiter de ce bout de plage magnifique assistent au ballet des forces de l’ordre et de la police scientifique. « Techniquement, de mon transat, on a vue sur l’endroit où on a retrouvé des restes humains. J’espérais que mon mari et mon fils partis faire du snorkeling ne tombent sur des restes, une oreille où je ne sais pas quoi. À ce moment-là, les forces de l’ordre cherchaient toujours la tête de la victime », se remémore la Française, toujours sur place.

Mais ce dimanche, vers 16 heures, l’histoire devient encore plus folle. « Je suis sur mon transat et j’aperçois la police scientifique qui se dirige vers la jetée avec un nouveau défilé de policiers. Mais rapidement, je reconnais de dos l’accusé, un grand beau mec au look de surfeur au milieu de l’agitation. » En effet, le principal suspect est présent sur les lieux, menotté, pour une « reconstitution » qui se déroule sous les yeux de Sylvine, encore un peu éberluée.

Le cuisinier vêtu d’un short de bain et d’une casquette montre du doigt les lieux du drame à des policiers plus concentrés que jamais, en compagnie d’une traductrice. Les policiers reviendront un peu plus tard avec d’autres restes humains, dont la tête et des bouts d’estomac de la victime…

« Un roman policier se jouait sous nos yeux »

« Chaque heure qui passait, on avait l’impression d’être au cœur de l’enquête.

Le lendemain, on se balade et on tombe sur le kayak qui a servi au suspect pour disperser le corps dans la mer, sur une plagette entouré de rubans et de signaux Ne pas approcher », raconte Sylvine, bien consciente de l’horreur de l’affaire. « Un roman policier se jouait sous nos yeux, et on tombait sur des éléments du puzzle chaque jour, je n’ai pas eu besoin de lire mon polar cet été ! C’est un peu dingue que ce soit tombé sur moi », sourit tout de même celle qui adore les romans policiers et les histoires de faits divers.

L’enquête, quant à elle, progresse vite même si les versions du principal suspect évoluent avec le temps.

Le suspect a laissé beaucoup de traces derrière lui, lors de son passage à l’acte. « Il disait qu’il voulait mettre de l’argent dans l’entreprise dont je suis associé, que nous devions faire des choses ensemble, que nous devions aller au Mexique, au Chili, en Colombie, pour ouvrir un restaurant. Mais ce n’était que des mensonges. La seule chose qu’il voulait, c’était moi, que je sois son petit ami », a déclaré le suspect qui a parlé à deux reprises aux policiers au cours des dernières heures selon EL Mundo. Mais l’entourage de Daniel Sancho s’est indigné auprès de la presse ibérique que « les déclarations qu’il a faites sont sous pression ». La famille du défunt a – elle – préféré garder le silence.

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